Mardi dernier, sur proposition de Dominique Godet, nous étions 6 sous les feux des projecteurs. Non, ce n’était pas sur un plateau télé mais tout simplement sous ceux d’un studio improvisé pour une séance « portrait » . Les protagonistes du jour, DomG bien entendu, Isabelle et Iryna , Marc, Gérard et moi-même. La première des choses est d’apprendre à dompter la lumière. Quand c’est une lumière continue l’apprentissage est plus facile (quoi que ) car on peut visualiser les ombres sur le visage du modèle. Mais la chose se gâte quand on veut utiliser le flash. La maîtrise se complique. Finalement, nous avons opté d’un commun accord pour la lumière continue. Pour être franc, nous nous sommes plus focaliser à tenter de faire un portait potable que d’acquérir la technique « studio ». Sous une seule source lumière et l’aide de réflecteurs, je me suis porté volontaire. Normal, avec mon physique que Brad Pitt ou autre vedette du grand écran envierait. Qui est-ce qui a dit « Bofff » ? Bon, je passe et me prête au jeu des premiers tests. Après avoir choisi sensibilité, diaph, vitesse, chacun est concentré sur sa mise-au-point . « Sur l’œil » insiste Dominique. Mais quand le modèle porte des lunettes, l’exercice devient plus pointu qu’il n’y paraît. Ombres et reflets sont à bannir ou à dompter avec rigueur. Les premiers clics se font entendre. Ça se bouscule en face de moi. La séance est bien démarrée. Suivront sur la sellette, Isabelle et sa série de coiffures à voilette, Iryna que l’on va torturer sans compter. La pauvre, elle est patiente et docile. Elle finit même par transpirer à grosses gouttes sous la chaleur des deux 500w qui l’arrosent copieusement. Dominique gouttera aussi aux joies de jouer le modèle. Affublé d’un chapeau, type Indiana Jones et son faciès de baroudeur, il nous a joué … un cow-boy de Sergio Leon. Il manquait juste le cigarillo mâchouillé. Dans ce délire, il fut rejoint par l’inénarrable Gérard affublé d’un stetson noir et foulard rouge qui plus est, nous menaçait de son pistolet à barillet dont il avait oublié de charger les balles. Oufff ! on a eu chaud. Auparavant ce même Gérard nous a joué une partition St-Exupéry entrain de survoler je ne sais quel désert. Un sacré boutentrain ce Gérard. Tout ça, dans une ambiance sympathique et rigolote qui s’est terminée vers 17h. Pour nous remettre de ce grand stress, nous avons partagé une galette apportée par Marc que nous avons fait couler avec un verre de clairette. Pas marc mais la galette.
Si ça vous Die … ( LoL )
Christian
