Samedi 9 mars, quelques membres du club avaient rendez-vous avec John Marquez, photographe vénézuélien et auteur de l'exposition " Sur la route " qui se tenait à l'espace Franquin depuis le début février jusqu'à ce jour. Cette rencontre est due à l'initiative de Tilia David qui lui parla de notre club lors de sa visite de l'exposition. John accepta cette rencontre d'entrée de jeu. Une douzaine d'entre nous ont fait le déplacement ce qui donna lieu à de multiples échanges portant aussi bien sur les lieux, les contextes des prises de vues et bien entendu de quelques précisions sur la technique employée dans certains cas. Avant de nous lancer sur la route qui nous a mené autour du monde, quelques mots sur le photographe. John Marquez vit en France depuis 2018 et plus précisément dans notre belle ville d'Angoulême qui a su l’accueillir comme il se doit. Vingt-cinq ans de professionnalisme comme caméraman l'ont conduit à parcourir le monde pour la production de nombreux documentaires. C'est ainsi qu'en parallèle de son travail, il a pu mener sa propre production photographique dont nous avons une infime partie au travers de ces photographies que nous pouvons admirer sous les lumières de l'espace Franquin. Le choix des photos composant cet ensemble cherche à évoquer la genèse de notre Terre par ses nombreuses facettes offertes. Des glaces du Groenland nimbées de magiques aurores boréales, au surplomb du majestueux massif de l'Everest, des forêts luxuriantes vénézuéliennes de l'Auyantepuy où l'on peut découvrir la plus haute cascade existante avec ses 979m au désert de sable où l'on a eu la surprise d'y voir un chameau sans tête, nous avons marché sur les pas de John. Nous avons pu rencontré un moine tibétain baigné dans la sérénité des lieux, le sourire radieux d'une petite vénézuélienne, les dents acérées d'un Pygmée du Cameroun, une ravissante couturière africaine vêtue d'un drapé bleu étincelant dans le cadre rouge-orangé de la porte de sa maison et bien d'autres personnages s'offrant à l'objectif de l'auteur. Il faut souligner la simplicité de toutes ces photographies servies par des cadrages sans concessions que l’œil exercé de John sait discerner avec acuité. Nous avons pris une bonne leçon sur le regard et la composition au cours de ce voyage trop vite passé. Enfin, il faut souligner la simplicité de John qui s'est livré sans retenue au jeu des questions-réponses. MERCI Monsieur pour ce moment. Nous ne l'oublierons pas. Photo du bandeau John Marquez : rue Massillon, un soir de pluie Merci à Marc pour ces quelques photos, souvenirs de cette rencontre.
Rencontre avec John Marquez
10 mars 2024 Christian 0 commentaire